Portrait d'athlète : Tao QUEMERE
Bonjour Tao, pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter rapidement ?
Bonjour à tous, je me présente rapidement, j’ai 28 ans. Je viens des Hautes-Alpes (Gap) et je travaille l’hiver pour l’équipe de France de ski de fond en tant que farteur pour la coupe du monde. J’habite maintenant sur le plateau du Vercors mais je bouge régulièrement. On peut dire que je suis touche à tout, ça passe. J’aime le sport en général, pour ce qu’il apporte et permet de partager... Bon évidemment si ça monte je préfère !
On te voit un coup sur des skis, un coup à vélo. Par quel sport as-tu commencé ?
C’est vrais que je n’ai pas un profil sportif académique. J’ai fait de la compétition de ski de fond pendant plus de 10 ans et j’ai arrêté à 25 ans faute de moyen. Après pour découvrir autre chose je suis allé sur le vélo et les kilomètres verticaux, c’est marrant à faire !
La combinaison de ces deux sports à l’air de bien fonctionner pour toi, peux-tu nous expliquer comment tu gères ta saison et ce que le fait d’alterner entre deux pratiques t’apporte ?
En fait, c’est tout simple. Ce sont deux sports d’endurance doux, du coup l’un va avec l’autre. Le ski me permet d’avoir la caisse et une bonne pompe cardiaque, le vélo m’apporte l’endurance de l’effort long. Je n’ai pas vraiment de gestion, l’été passe vite avec un départ de course chaque week-end, je fais mes entraînements pendant les courses, au moins je suis dans le bon rythme !
Comment gères-tu la transition du ski de fond au cyclisme, et vice-versa ?
Honnêtement, il n’y a pas vraiment de transition. Dès qu’il fait assez chaud au printemps je roule et dès qu’il fait trop froid à l’automne, j’arrête… Pour le vélo ce n’est pas difficile, au bout de 1500 km dans les jambes les muscles se sont réadaptés. Pour le ski ce n’est pas le nombre de km mais au bout de 20 heures tout est bien en place aussi… Le plus difficile c’est de ne pas être trop gros en vélo.
Quelle est ta priorité aujourd’hui au niveau sportif ?
Ça tombe bien comme question ça, en fait l’hiver ne compte plus vraiment pour moi, les compétitions ne sont plus la priorité, je cherche juste à me faire plaisir et engranger quelques séances pour préparer la saison de vélo. Donc j’attends la fin du mois de mars pour refaire des kilomètres et être au départ mi-avril en vélo. L’idée c’est de gagner plusieurs courses au plus haut niveau amateur.
Cela fait plusieurs mois que tu utilises Nolio. Peux-tu nous détailler comment tu utilises l’application ?
C’est un bel outil... Surtout pour mon entraîneur, il arrive à suivre ce que je fais quasiment en temps réel. Donc il adapte le programme en fonction de ce que j’ai fait. C’est ultra simple, je mets mes séances sur Strava, j’importe ça automatiquement sur Nolio et basta... En début de semaine je vais voir sur l’application ce qu’il y a de prévu et à la fin du mois, pour surveiller, je regarde un peu les bilans d’activités.
On a constaté que tu étais maintenant dans le staff de l’équipe de France de ski de fond, et que tu suivais le circuit de coupe du monde. Qu’est-ce que ça fait d’être de l’autre côté de la barrière ?
Outre le fait de gagner ma vie, c’est super intéressant. Je peux vivre pleinement les événements majeurs de la saison. J'ai pris énormément de recul sur mon approche des compétitions (tout sport confondu)... En fait, il faudrait limite faire 1 ou 2 ans technicien dans un staff et ensuite se lancer dans une carrière. Le petit plus c’est que ça me permet de débrancher un moment de la compétition et d’arriver avec beaucoup de fraîcheur sur le vélo.
Un petit mot pour conclure ?
J’ai suivi les débuts de l’aventure Nolio... Je ne suis pas un très grand fan du comptage d’heures etc, et avec cet outil tout simple je pense qu’il y a moyen de faire du travail facilement et du travail juste surtout. Il faudrait avoir l’avis d’un entraîneur mais je pense qu’il sera similaire au mien. Une petite application pour smartphone bientôt ?