Hyperthermie en cyclisme : comment s’y préparer et performer malgré la chaleur ?

1. Introduction – L’hyperthermie, un frein invisible à la performance

Lors d’une course estivale dans le sud de la France, un de mes athlètes, pourtant en excellente condition physique, a vu ses performances chuter dès la première montée. Pulsations inhabituellement élevées, jambes lourdes, concentration difficile à maintenir… Pourtant, il n’était ni en surentraînement, ni malade. Le facteur limitant était ailleurs : la chaleur. Ou plus exactement, l’hyperthermie d’effort.

L’hyperthermie désigne l’élévation excessive de la température corporelle interne au-delà de 38,5 à 39°C, souvent induite par un effort prolongé en environnement chaud ou humide. Chez les cyclistes, c’est une contrainte thermique fréquente, parfois sous-estimée. Pourtant, elle impacte directement la performance, la perception de l’effort et même la sécurité de l’athlète.

En tant que coach, j’ai souvent observé des baisses de niveau difficilement explicables en dehors de ce facteur environnemental. Bonne nouvelle : comme d’autres contraintes physiologiques, on peut s’y préparer.

Cet article a pour but de partager deux protocoles concrets d’acclimatation à la chaleur, testés sur le terrain, que j’utilise avec mes cyclistes. Je détaillerai également les mécanismes physiologiques impliqués, les types de courses concernés, les modalités de mise en œuvre, et les effets observés. L’objectif : vous donner des outils simples et efficaces pour aider vos athlètes (ou vous-même) à performer malgré la chaleur.

2. Comprendre les effets de la chaleur sur le cycliste

Le corps humain fonctionne dans une plage de température étroite : autour de 37°C au repos, jusqu’à environ 39°C à l’effort. Au-delà, les processus biologiques commencent à se dérégler. En situation de chaleur, surtout combinée à un effort prolongé comme en cyclisme, le corps accumule de la chaleur plus vite qu’il ne peut l’évacuer. Résultat : la température corporelle augmente, ce qu’on appelle l’hyperthermie d’effort.

Les mécanismes physiologiques impliqués

Lors d’un effort en conditions chaudes :

Le système cardiovasculaire est mis sous double pression : il doit à la fois irriguer les muscles actifs et refroidir le corps en augmentant le flux sanguin vers la peau.

Cette redistribution du débit sanguin entraîne une baisse de l’irrigation musculaire, réduisant la capacité à produire de l’énergie.

Le débit cardiaque devient moins efficace, obligeant le cœur à battre plus vite pour un effort donné : c’est la fameuse dérive cardiaque (ou cardiac drift).

La déshydratation accélère le phénomène : perte de sueur, diminution du volume plasmatique, et donc moins de sang disponible pour la thermorégulation.

Le cerveau lui-même souffre : la perception de l’effort augmente, la prise de décision devient plus difficile, les signaux de fatigue apparaissent plus vite.

Résultat terrain : à puissance égale, un athlète en hyperthermie ressent un effort plus dur, accumule plus de fatigue, et peut voir sa performance chuter de 10 à 20 %.

Quels contextes sont les plus à risque ?

Les situations suivantes favorisent une hyperthermie importante :

Courses estivales (>28°C) : typiquement entre mai et septembre dans le sud de l’Europe.

Stages ou compétitions à l’étranger : Afrique du Nord, Canaries, Asie, etc.

Épreuves longues : cyclo-sportives, courses par étapes, longues sorties sans pause.

Milieux humides : l’humidité diminue l’évaporation de la sueur, rendant la thermorégulation moins efficace.

Efforts à haute intensité : les formats courts et intenses (critériums, CLM) ne laissent pas le temps au corps de se refroidir.

3. Protocole 1 – Acclimatation passive : le bain chaud post-entraînement

Parmi les stratégies d’acclimatation à la chaleur que j’utilise régulièrement avec mes athlètes, le bain chaud post-entraînement est probablement l’une des plus simples à mettre en œuvre, tout en étant soutenue par des preuves scientifiques solides. Il s’agit d’un protocole dit « d’acclimatation passive », c’est-à-dire qu’on cherche à stimuler l’adaptation à la chaleur sans imposer de charge mécanique supplémentaire à l’organisme.

Concrètement, après une séance d'entraînement d'intensité modérée (généralement en zone 2, type endurance ou tempo), l’athlète va prendre un bain chaud d’une durée de 30 minutes dans une eau chauffée entre 39°C et 40,5°C. Cette immersion thermique permet de maintenir artificiellement la température corporelle élevée au-delà de l’effort, ce qui provoque une série d’adaptations physiologiques bénéfiques. Ces adaptations incluent une amélioration de la sudation (elle devient plus précoce et plus abondante), une meilleure gestion de la température centrale, une augmentation du volume plasmatique et une perception de la chaleur atténuée à effort égal.

Ce protocole s’appuie sur plusieurs études scientifiques bien établies. Par exemple, les travaux de Zurawlew et al. (2016) ont montré qu’une immersion post-entraînement régulière dans un bain à 40°C pendant 6 à 7 jours améliorait significativement la performance en contre-la-montre en environnement chaud. D’autres études. confirment aussi une réponse d’acclimatation similaire à celle obtenue via des entraînements en chaleur directe, mais avec moins de contraintes musculaires.

Le protocole que j’utilise est le suivant : on commence en général 10 à 14 jours avant une échéance importante se déroulant en conditions chaudes (été, compétitions à l’étranger, canicule prévue). On programme entre 3 et 5 bains par semaine, selon la tolérance et la disponibilité de l’athlète, en insistant pour que chaque bain suive une séance qui ne génère pas déjà une forte fatigue musculaire (éviter les sorties en côte ou les intervalles la veille par exemple). L’idée est de capitaliser sur l’état d’activation métabolique de l’organisme pour créer un effet thermique prolongé, sans surcharge.

Sur le plan matériel, une baignoire classique suffit, mais il est indispensable de se munir d’un thermomètre de cuisine ou de bain fiable pour garantir que la température de l’eau se situe bien autour de 40°C. Il est fortement recommandé de boire pendant l’immersion, car la sudation reste importante et le risque de déshydratation existe, même au repos. On peut également ajouter une pincée de sel ou une pastille d’électrolytes dans l’eau de boisson, notamment en période de chaleur extrême ou si plusieurs bains sont prévus dans la semaine.

D’un point de vue empirique, j’ai observé chez plusieurs de mes athlètes des effets positifs sur la tolérance à la chaleur en compétition. Typiquement, ceux qui ont suivi ce protocole avec régularité m’ont rapporté moins de sensations d'étouffement thermique, une fréquence cardiaque plus stable lors des efforts à intensité constante, et une capacité à maintenir leur intensité cible dans des conditions où d’autres semblaient “exploser” bien plus tôt. Ce n’est pas une garantie de performance à elle seule, mais clairement un levier de régulation thermique efficace.

Un des avantages majeurs de cette méthode est qu’elle ne génère aucune fatigue musculaire supplémentaire : elle peut donc être intégrée dans des semaines chargées sans perturber le plan d’entraînement. En revanche, elle reste énergivore sur le plan physiologique, donc je conseille toujours de surveiller le niveau de récupération général et d’arrêter le protocole environ 3 à 4 jours avant l’objectif pour laisser à l’organisme le temps de récupérer complètement.

4. Protocole 2 – Acclimatation active : le home trainer avec surcouche thermique

Lorsque les conditions extérieures ne permettent pas de s’entraîner en chaleur réelle (météo tempérée, manque de temps ou d’accès à des lieux spécifiques), j’utilise une autre stratégie : le home trainer en intérieur, combiné à une tenue vestimentaire qui limite la dissipation thermique. Ce protocole, qu’on appelle aussi « heat chamber maison », permet de recréer artificiellement un environnement chaud et d’en tirer des bénéfices d’acclimatation significatifs.

L’idée est simple : on réduit volontairement la capacité du corps à dissiper la chaleur en portant plusieurs couches de vêtements, tout en roulant dans une pièce mal ventilée. Cela entraîne une élévation progressive de la température corporelle pendant l’effort, comparable à celle observée lors d’un entraînement en extérieur par forte chaleur.

Voici comment je mets en place ce protocole dans ma pratique. En général, on le commence entre J-14 et J-10 avant une échéance chaude. On vise 5 à 7 séances réparties sur 10 à 14 jours, en alternance avec des séances classiques. Les séances sont de durée modérée (environ 60 à 75 minutes), à intensité basse à modérée (zone 2 majoritairement), car l’objectif ici n’est pas de travailler la performance mais de provoquer une charge thermique.

La configuration type est la suivante : home trainer dans un garage ou une pièce peu aérée, pas de ventilateur, portes fermées. Côté équipement, je recommande de porter un cuissard long ou surpantalon, des surchaussures, une première couche thermique, un coupe-vent par-dessus, voire un bonnet ou un buff sur la tête. Le but est de piéger la chaleur corporelle pour que l’athlète commence à transpirer abondamment dès les 15-20 premières minutes.

Très rapidement, on observe les signes classiques d’un stress thermique contrôlé : sudation importante, élévation de la fréquence cardiaque, respiration plus rapide. Il est indispensable de bien s’hydrater avant, pendant et après la séance. Certains de mes athlètes prennent leur poids avant et après pour estimer les pertes hydriques, ce qui permet de mieux ajuster l’hydratation les jours suivants.

Ce type de protocole est assez exigeant. Il demande une bonne connaissance de soi, et je ne le recommande pas à des débutants ou à des athlètes en période de fatigue importante. En revanche, chez les compétiteurs bien entraînés, les résultats sont visibles en quelques jours : ils rapportent une sensation de chaleur moins pénible à l’effort, une sudation plus précoce, et parfois une baisse de la fréquence cardiaque pour des intensités fixes lorsqu’ils retournent s’entraîner en extérieur.

Scientifiquement, ce type de séance permet de stimuler des adaptations comparables à un entraînement en environnement chaud réel : augmentation du volume plasmatique, amélioration du seuil de tolérance thermique, meilleure stabilité cardiovasculaire. Cela a été démontré notamment dans des études de Garrett et al. (2012), qui ont montré qu’un entraînement à 40°C pendant une semaine entraînait une adaptation thermique même chez des athlètes déjà bien entraînés.

Un autre avantage de ce protocole est sa flexibilité. Il peut être modulé en jouant sur la durée, la charge thermique (nombre de couches), la fréquence des séances, ou encore l’environnement (pièce plus ou moins chaude). Certains athlètes choisissent aussi de faire ces séances après une sortie extérieure, en les combinant avec des blocs de 30 minutes supplémentaires en intérieur pour simuler une "fin de course en chaleur".

En revanche, il faut être attentif aux signes de surchauffe : vertiges, nausées, malaise, ou sensation de fatigue excessive après la séance. Si cela se produit, il vaut mieux alléger la charge thermique (moins de vêtements, pièce plus ventilée), voire sauter une séance. Je recommande aussi de stopper ce protocole environ 3 à 4 jours avant la course pour éviter tout effet de surcharge ou d’inflammation résiduelle.

5. Points d’attention et erreurs à éviter

Les protocoles d’acclimatation à la chaleur peuvent être extrêmement efficaces s’ils sont bien maîtrisés, mais ils peuvent aussi devenir contre-productifs, voire risqués, s’ils sont mal appliqués. Voici les principales erreurs que j’ai pu observer ou que j’essaie systématiquement d’anticiper avec mes athlètes.

La première erreur fréquente est de surcharger thermiquement sans en avoir la condition physique. Acclimater un athlète à la chaleur ne doit pas se faire au détriment de sa récupération globale. Si le protocole vient se greffer sur une semaine déjà très intense, ou si l’athlète montre des signes de fatigue, cela peut rapidement devenir délétère. Il faut absolument que la charge thermique reste complémentaire à la charge mécanique, et non pas cumulative.

Deuxième point crucial : la gestion de l’hydratation. L’exposition répétée à la chaleur accentue les pertes hydriques et minérales, parfois de manière très importante (plus de 1,5 à 2 litres/heure chez certains). Il est donc indispensable de surveiller le poids avant/après séance, de boire pendant les immersions ou les séances indoor, et d’utiliser des solutions de réhydratation riches en électrolytes (notamment en sodium). Un manque d’hydratation limite à la fois la capacité à s’adapter et augmente les risques de malaise ou de contre-performance.

Autre erreur fréquente : conserver ces protocoles trop près de l’échéance. L’acclimatation, comme tout stress, nécessite une phase d’assimilation. Si l’on pousse des séances chaudes ou des bains thermiques jusqu’à J-1 ou J-2 d’une course, on risque d’arriver fatigué, voire inflammé. Je recommande systématiquement un arrêt de ces méthodes entre J-4 et J-3 selon la fatigue de l’athlète, afin de laisser le temps au corps de retrouver un équilibre optimal.

Il est aussi important de personnaliser l’approche. Certains athlètes s’adaptent très rapidement (en 4-5 séances), tandis que d’autres ont besoin de plus de temps. Les sensations doivent guider les ajustements : si l’athlète ressent un épuisement inhabituel, une perte d’appétit, une baisse de libido ou une irritabilité, ce sont souvent des signes de stress thermique ou global trop important.

Enfin, il ne faut pas sous-estimer l’impact mental de ces séances. Les bains chauds peuvent être désagréables, les séances sur home trainer en surcouche sont souvent vécues comme inconfortables, et l’adhésion mentale peut s’éroder. Dans mon expérience, expliquer clairement le "pourquoi" de chaque protocole aide énormément à maintenir la motivation, surtout chez les compétiteurs les plus investis.

En résumé, l’acclimatation à la chaleur fonctionne à condition : de respecter la progressivité, de s’hydrater correctement, de laisser un temps de récupération avant l’objectif, et surtout de rester à l’écoute des signes physiques et mentaux.

Retour d’expérience terrain – Ce que j’ai observé

Depuis quelques temps, j’ai intégré ces protocoles d’acclimatation à la chaleur avec trois profils d’athlètes : des cyclistes élites ou membres d’équipes UCI Continental, des cyclo-sportifs engagés sur des formats longs et exigeants, et des triathlètes (Half et Full distance). Chacun d’eux réagit différemment à la chaleur, mais les effets de l’acclimatation sont visibles, mesurables, et presque systématiquement bénéfiques quand le protocole est bien conduit.

Chez les cyclistes élites et UCI Continental, exposés à des charges d’entraînement très élevées et à des compétitions par étapes sous des conditions climatiques variées, l’acclimatation à la chaleur est devenue une composante incontournable de la planification. Lors de courses en Espagne, au Portugal ou sur des circuits estivaux très exposés (ex : Tour du Rwanda, Championnats de France, stages à Calpe), les athlètes qui avaient suivi un protocole complet (bain chaud + home trainer thermique) ont présenté une meilleure tolérance à la chaleur, avec des puissances plus stables, moins de dérive cardiaque, et une capacité à encaisser des efforts intenses même dans des températures > à 30°C. Dans certains cas, cela a clairement fait la différence entre ceux qui tenaient leur rang en fin d’étape et ceux qui subissaient une défaillance brutale.

Pour les cyclo-sportifs ambitieux, engagés sur des épreuves comme l’Étape du Tour, la Marmotte ou des cyclosportives alpines en plein été, la chaleur est souvent un facteur limitant majeur. Ces athlètes ne disposent pas toujours du même volume d’entraînement, ni des mêmes ressources de récupération que les pros. Pourtant, les résultats du protocole sont là : moins de "coup de chaud", une meilleure gestion du pacing, et surtout une perception d’effort nettement plus stable, même sur des durées longues (5 à 7h de course). Ils me disent souvent qu’ils ont “mieux tenu dans les cols” ou qu’ils ont “pu appuyer jusqu’au bout”, ce qui est révélateur.

Chez les triathlètes, notamment ceux préparant des Half ou Full IRONMAN, l’impact est encore plus marqué. Ces épreuves se déroulent souvent dans des contextes climatiques difficiles (VentouxMan, Embrun, Vichy, Espagne, etc.), et les derniers kilomètres du vélo ou la course à pied peuvent devenir un calvaire en cas de mauvaise gestion thermique. Avec les protocoles mis en place – en particulier le bain chaud après les sorties longues ou les séances tempo – j’ai vu une vraie capacité à maintenir l’allure cible plus longtemps, une diminution de la fréquence des crampes, et une meilleure constance dans la performance, notamment en fin de course.

Évidemment, tout cela ne fonctionne que si l’on adapte le protocole à chaque individu. Il m’est arrivé d’avoir à alléger ou raccourcir les protocoles pour des athlètes qui cumulaient stress professionnel, fatigue ou volume élevé. J’ai aussi vu des effets contre-productifs chez ceux qui tentaient de “tout faire à fond”, sans intégrer de jours de récupération. C’est ce qui m’a amené à systématiser une approche plus flexible : qualité de ressenti avant quantité d’exposition.

Enfin, j’ai constaté que ces protocoles sont non seulement efficaces physiologiquement, mais aussi pédagogiques. Ils permettent d’impliquer davantage l’athlète dans la compréhension de son corps, de lui faire prendre conscience de l’importance de l’hydratation, de la régulation thermique et de la préparation invisible. Chez les élites comme chez les amateurs engagés, cela change la manière d’aborder la chaleur : non plus comme une fatalité, mais comme un paramètre qu’on peut anticiper et dominer.

Conclusion – Que retenir et comment l’appliquer facilement

La chaleur n’est pas un détail secondaire dans la préparation d’un cycliste ou d’un triathlète : c’est un facteur de performance à part entière. Mal anticipée, elle peut ruiner une course. Mais bien préparée, elle devient un terrain d’avantage, surtout face à des concurrents qui ne s’y sont pas exposés volontairement.

Les deux protocoles présentés – le bain chaud post-entraînement et le home trainer en surcouche thermique– sont des outils puissants, éprouvés sur le terrain, et accessibles à la majorité des athlètes. Ils permettent d’induire une adaptation physiologique réelle : sudation plus efficace, température centrale mieux contrôlée, perception de l’effort réduite, dérive cardiaque atténuée.

Voici ce que je recommande de retenir pour une mise en application simple :

Quand démarrer ? Environ 10 à 14 jours avant l’objectif principal, en veillant à s’arrêter 3 à 4 jours avant la course pour assimiler les adaptations.

À quelle fréquence ? Viser 5 à 7 expositions à la chaleur (bains ou séances indoor) réparties sur 10 à 12 jours. Pas besoin d’en faire tous les jours.

Avec quel matériel ? Une baignoire et un thermomètre suffisent pour le protocole passif. Pour l’option home trainer, une pièce peu ventilée, un home trainer stable, et des vêtements qui limitent la perte de chaleur (coupe-vent, bonnet, surchaussures).

Sur quels profils ça fonctionne ? Tous : cyclistes élites, UCI Conti, cyclo-sportifs, triathlètes. À condition d’adapter la charge thermique à leur niveau, leur fatigue et leur disponibilité mentale.

Ce type de travail peut devenir une routine intégrée à chaque pic estival, au même titre qu’un bloc de seuil ou une prépa spécifique en côte. C’est une méthode simple, peu coûteuse, et qui peut faire la différence dans des contextes de course souvent hostiles.

Enfin, comme toujours en entraînement, l’important reste l’individualisation. Observer, ajuster, écouter les retours de l’athlète. Car si la chaleur est une contrainte universelle, la manière d’y répondre est, elle, profondément personnelle.

Stevan kervadec

Stevan est préparateur physique professionnel.

Tous les ans, il gère la préparation et la planification d'athlètes de haut niveau et / ou professionnels

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