Portrait d'ambassadeur : Thibault Colard
Thibault Colard est un ambassadeur Nolio. Il partage les valeurs de Nolio : sport, passion & partage.
Thibault, nous partage son parcours dans la course à pied et ses succès.
« Je suis finalement tombé amoureux de ce sport qui reste très exigeant mais qui procure énormément de liberté. Il n’y a de compte à rendre à personne on est livré à soi-même. »
Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
J’ai été sportif de haut niveau en aviron pendant plus de 10 ans et je fais maintenant du triathlon plus pour le fun même si la compétition reste dans mon ADN. J’ai été médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Rio en quatre sans barreur poids léger. J’ai également fait l’INSA de Lyon en parallèle de ma carrière sportive. Je travaille aujourd’hui pour la Fédération Française d’Aviron en tant que data scientist.
Comment et depuis quand as-tu commencé le triathlon et l'aviron ?
L’aviron a toujours été une histoire de famille pour moi, mon père était entraîneur d’aviron et mon frère et ma sœur ont également fait de l’aviron à haut niveau.
Pour le triathlon c’est un peu différent. Je me suis intéressé au triathlon à la fin de ma carrière de rameur, je n’arrivais plus à me mettre dans le rythme des entraînements d’aviron avec pas mal de blessures et j’ai voulu couper pendant une saison en me mettant au triathlon pour ne pas perdre en condition physique.
Je suis finalement tombé amoureux de ce sport qui reste très exigeant mais qui procure énormément de liberté. Il n’y a de compte à rendre à personne on est livré à soi-même. On ne se lasse jamais des entraînements puisqu’il faut composer avec 3 disciplines parfois 4 si l’on ajoute la prépa physique.
On cherche constamment ses limites et on apprend à jouer avec. C’est un exercice assez délicat mais qui apporte tellement de sensations que l’on veut continuer à jouer tous les jours.
Quels sont tes 3 plus beaux succès (sportifs ou non sportifs) ?
Je dirais la médaille des JO avait quelque chose de particulier dans le sens ou l’évènement a dépassé mes attentes. C’est l’objectif d’une carrière pour beaucoup de sportif.
On finit même par en oublier pourquoi on fait du sport ! La pression sur une compétition comme celle-là a été difficile à gérer et la saison pour arriver jusqu’aux JO a été longue et compliquée sur beaucoup d’aspects. Réussir à concrétiser par une médaille sur le moment c’était complètement dingue.
Aujourd’hui avec le recul je me rends compte que j’en suis très fier mais c’est vraiment le chemin pour en arriver là qui m’a permis d’apprendre énormément. Tant sur les bons côtés que les mauvais la médaille de Rio reste à ce jour un point de passage pour moi.
Le deuxième plus beau succès sportif a été le titre de champion de France que j’ai eu avec mon grand frère en 2014. C’était pour moi la première fois que je ramais dans un bateau à deux avec lui dans une compétition d’aviron. Ça a aussi été ma première médaille en championnats de France. Je pense que c’est à partir de là que ma carrière en aviron a vraiment décollé. C’est peut-être l’un des rameurs les plus talentueux que j’ai pu fréquenter.
Dans un autre registre de performance, mais une course qui m’a fait énormément de bien, a été les championnats du monde d’Ironman 70.3 en octobre dernier. J’y ai participé en tant qu’amateur et j’ai dû gérer toute la logistique moi-même ou jusqu’alors un staff très complet nous a accompagnés avec l’équipe de France d’aviron. C’est un exercice très enrichissant et ça a été aussi un beau voyage afin de se recentrer sur les raisons de la pratique sportive, ce que ça apporte mais aussi la dimension internationale de voir tous ces triathlètes qui partagent une passion commune.
Fun fact à propos de toi ?
« La vie c’est comme une boîte de chocolats on ne sait jamais sur quoi on va tomber ! »
J’adore le cinéma et notamment Forest GUMP ! Mon Idole !
Quelle est la personne qui t’inspire le plus ?
Une personne qui m’a beaucoup inspiré sur le plan sportif mais aussi dans la vie en général a été Nelson Mandela de par sa phrase très connu : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. ».
Ce n’est pas toujours évident de prendre le recul sur ses défaites et en France on a du mal a valorisé les échecs mais c’est bien en se trompant que j’ai pu progresser et m’améliorer. Peut-être qu’il existe des personnes qui n’ont jamais perdu mais ça n’a pas du tout été mon parcours.
Et l’important dans le sport c’est d’apprendre de ses échecs et garder une vision positive des choses. L’idée de voir le verre à moitié plein plus tôt qu’à moitié vide.
Quel est le meilleur avis que tu as pu recevoir ?
Aller vite c’est prendre le temps de bien faire les choses.
Il ne faut pas avoir peur de se tromper et recommencer, ne pas se remettre tout le temps en question mais s’adapter aux situations pour produire une performance ou un projet qu’on ne regrette pas parce qu’on s’est donné à fond !
Il faut avoir une vision critique sur soi mais sans perdre la confiance qui a permis d’arriver au niveau auquel on est. Une sorte d’itération qu’il faut réussir à mettre en place peu importe le résultat délivré. Au final il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs !
Un petit mot de fin ?
« L’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu » Pierre de Coubertin.
En mettant bout à bout toutes ses compétences et ses convictions on ne regrette jamais d’avoir tenté les choses.